D’après un interview récemment paru dans le Figaro Madame (suite)
Pour vous, le comble du luxe, c’est ?
C’est passer quelques mois dans mon ermitage, face à la chaîne himalayenne.
Quel objet vous est indispensable ?
Il n’y a que des objets utiles. La seule chose indispensable c’est de mettre un terme à la souffrance.
Pourriez-vous citer une névrose ?
Ce mot ne fait pas partie de mon vocabulaire, ni en ce qui me concerne, ni en ce qui concerne les autres. Il n’y a que diverses formes de souffrance et autant de remèdes.
Quelle est la phrase qui vous déstabilise ?
J’apprécie les provocations destinées à déstabiliser, car si elles sont fondées, il faut sincèrement en tenir compte et, si elles sont infondées, il y a toujours une manière de trouver un bon argument pour les désamorcer.
Que détestez-vous par-dessus tout ?
La haine. Mais il s’agit davantage de chercher à la comprendre et à y remédier que de la détester.
Qu’est-ce qui vous agace le plus quand vous revenez en Occident ?
L’agacement reflète une forme d’arrogance que je m’efforce d’éviter.
Quelle est votre maxime favorite ?
« Be good, do good » (« Soyez bon, agissez bien »)
(à suivre)